Le Stage de formation de la nouvelle génération de journalistes d’investigation 2022 : découvrez les 13 stagiaires

L’appel à candidatures pour la deuxième édition du programme de formation de la nouvelle génération de journalistes d’investigation (NGIJ) a reçu près de 200 candidatures provenant de trois pays différents.

La deuxième édition du programme NGIJ a ouvert les candidatures au Ghana, au Libéria et à la Sierra Leone, une évolution par rapport à la première édition qui n’admettait que des candidats du Ghana.

Les candidats au programme de cette année comprenaient des journalistes en début de carrière, des jeunes professionnels de la communication et des scientifiques en devenir. Après un processus de sélection rigoureux, 13 candidats ont été retenu pour le programme.

Voici un bref aperçu de chacun d’entre eux :

Diana Amoako Boakyewaa, Ghana

Diana est une jeune journaliste qui a pour ambition de combler le fossé en matière d’éducation de qualité entre les riches et les moins privilégiés, notamment les jeunes filles vivant dans les communautés rurales.

Avant de rejoindre le programme, elle a fait un stage à Metropolitan TV (Metro TV) à Accra ainsi qu’auprès du directeur de la recherche, de l’innovation et du développement de l’Institut de journalisme du Ghana, où elle a obtenu son diplôme. Diana est également assistante de recherche en communication et travaille avec un groupe d’analyse politique en communication.

Elle souhaite vivement avoir un impact positif sur la société grâce au journalisme et s’efforce donc d’y parvenir.

Philip Teye Agbove, Ghana

Philip travaille pour l’agence de presse publique Ghana News Agency et est également correspondant de la chaîne britannique SheHub.tv.

Originaire de la zone côtière de la région du Greater Accra, Philip a consacré une partie de sa jeune carrière de journaliste à mettre en exergue les dangers de la traite des êtres humains sur le lac Volta, au Ghana. Il espère que son travail de journaliste permettra de mettre fin à cette menace.

Philip estime que le journalisme d’investigation lui permettra de trouver des solutions à des questions complexes et de résoudre les problèmes de la société. Son objectif ultime est de promouvoir le développement des communautés autochtones.

Forgbe Emma Kloh, Liberia

L’intérêt de Forgbe pour le journalisme d’investigation remonte au début de sa carrière journalistique. Il lui a permis d’entrer en contact avec de nombreux grands noms de la profession, dont le Libérien Rodney Sieh.

Elle travaille pour la radio de l’université du Liberia (Lux FM 106.5), où elle met en pratique certaines des leçons de journalisme d’investigation qu’elle a apprises lors de programmes de mentorat. Elle avait auparavant travaillé pour Prime Communications Incorporated (Prime FM 105.5) au Liberia.

Forgbe souhaite être considérée comme une source d’inspiration pour de nombreux jeunes journalistes et espère que son travail sera, à l’avenir, reconnu par les journalistes les plus expérimentés et les plus remarquables d’Afrique.

Salifu Abdul-Gafaru Ayamdoo, Ghana

Salifu a en partie réalisé son rêve d’enfant de devenir journaliste en travaillant à Dreamz FM à Bolgatanga, la capitale de la région de l’Upper East au Ghana, où il a été animateur et reporter. Cependant, son travail à la station de radio au cours de ces dernières années lui a fait prendre conscience du pouvoir que possèdent le journalisme et les médias sur la société.

Salifu s’est donc fixé pour objectif de contribuer, par son travail journalistique, à l’avènement d’une société juste et offrant des chances égales à tous. Il puise son inspiration dans le désir de faire entendre la voix des personnes vulnérables et de garder les décideurs sur le qui-vive.

Marian Amaria Bangura, Sierra Leone

La carrière journalistique de Marian a commencé par des reportages, la production et la présentation d’informations sur la radio Mount Aureole, basée sur le campus du Fourah Bay College de l’université de Sierra Leone, où elle a obtenu son diplôme en communication de masse.

Bien qu’elle ait couvert divers sujets dans son pays, Marian a toujours voulu, de par son travail, garantir la transparence et l’égalité. Cela l’a amenée à s’intéresser au journalisme axé sur la redevabilité, en mettant l’accent sur les droits de l’homme et la lutte contre la corruption.

Marian travaille pour la radio, la télévision et les journaux de l’empire médiatique Africa Young Voices (AYV) en Sierra Leone.

C’est son amour et sa passion pour le reportage qui l’animent, et elle espère devenir une vraie référence dans la profession qui sera une source d’inspiration pour d’autres jeunes journalistes.

Victoria Enyonam Adonu, Ghana

Victoria est inspirée par les travaux de certains grands journalistes qui ont obtenu des résultats et transformé la vie de nombreuses personnes. C’est également ce qui l’inspire : faire partie des plus grands journalistes d’investigation d’Afrique, dont les travaux seront à l’origine de changements dans la société.

Actuellement rédactrice et éditrice dans une maison d’édition au Ghana, Victoria est titulaire d’un diplôme en communication de l’université de Cape Coast, au Ghana, avec une spécialisation en journalisme. Elle a effectué des stages à la Ghana Broadcasting Corporation, à la Ghana News Agency et à ATL FM.

Victoria est impressionnée par les textes bien écrits, en particulier par la capacité à narrer des événements. Elle espère peaufiner ses compétences pour être parmi les meilleurs.

Norah Aluayo Kwami, Ghana

Pour Norah, le stage NGIJ lui a permis d’avancer à grands pas vers la réalisation de son objectif de carrière, à savoir devenir journaliste d’investigation. Diplômée de l’Institut de journalisme du Ghana et spécialisée dans le journalisme, elle se passionne pour le journalisme d’investigation.

Norah est motivée par le journalisme axé sur les solutions, le changement et l’impact. Elle adore lire, faire des recherches et établir des faits.

Elle espère qu’à l’avenir, elle fera partie des célèbres femmes journalistes d’investigation en Afrique.

Victor Jones, Sierra Leone

Victor a deux grandes passions : l’amour de l’humanité et la lutte contre la corruption. Depuis 2012, il a donc mis sa carrière de journaliste au service de ces deux passions.

Jones est un radiodiffuseur sierra-léonais qui travaille avec la société publique Sierra Leone Broadcasting Corporation (SLBC). Il a produit plusieurs documentaires vidéo qui ont eu un impact direct sur la vie des Sierra-Léonais au pays et à l’étranger. Son plus grand succès remonte à 2017, lorsqu’il a travaillé comme correspondant pour la BBC, pour laquelle il a réalisé un reportage sur place sur l’incident de la coulée de boue à Mortomeh, dans la zone rurale de Freetown.

Jones a travaillé auparavant pour Radio Maria Sierra Leone, Radio Mount Aureole, basée sur le campus, et Freetown Television Network (FTN).

Il espère faire connaître le journalisme sierra-léonais dans le monde entier.

Sedem Kwasigah, Ghana

Sedem est un criminologue dont l’objectif est de transformer la société ghanéenne. Il envisage d’atteindre cet objectif par le biais des médias, du journalisme et de la technologie.

Membre de l’équipe média d’une importante organisation religieuse ghanéenne, où il pratique le photojournalisme, Sedem, qui est également un enquêteur de source ouverte, souhaite que son travail contribue à garantir une société sûre et la justice pour tous.

Il a déjà travaillé avec plusieurs services de sécurité au Ghana. Il a également été aide-enseignant et chercheur en photographie judiciaire.

Thelma Dede Amedeku, Ghana

Thelma aspire à voir son nom figurer parmi les rares femmes journalistes d’investigation de renom au Ghana. Diplômée de l’Institut de journalisme du Ghana, Thelma est rédactrice de contenu pour une agence numérique au Ghana.

Elle a précédemment effectué un stage à la Ghana Broadcasting Corporation (GBC) et à la National Media Commission (NMC), l’autorité de régulation des médias du Ghana, où elle a également travaillé en tant qu’assistante administrative.

Thelma est encouragée par le fait qu’elle est capable de fournir des informations essentielles aux masses par le biais de son travail de journaliste, car elle estime que l’information est un pouvoir. Elle espère que son travail aura un impact considérable sur de nombreuses personnes.

Edmund Agyemang Boateng, Ghana

Edmund est animé par le désir de créer une société qui garantit aux générations à venir des chances égales de s’épanouir. C’est ce désir qui a instillé en lui un immense intérêt pour le journalisme d’impact.

Avant de décrocher le stage, Edmund a travaillé comme reporter pour Pulse Ghana, mais ses écrits sont publiés sur de nombreuses plateformes importantes au Ghana.

Lecteur passionné, Edmund veut utiliser sa voix pour défendre les droits des groupes vulnérables et marginalisés.

Linda Essilfie-Nyame, Ghana

Linda est diplômée de l’université du Ghana avec une licence en sciences politiques et en anglais. Cependant, sa passion a toujours été de raconter des histoires qui apportent un changement dans la société. C’est pour cela, qu’elle a fait du volontariat à Radio Univers 105.7 FM de l’université du Ghana, où, pendant deux ans pendant deux ans, elle a occupé diverses fonctions, notamment celles de productrice, de reporter et de présentatrice.

Le travail de reportage de Linda lui a fait prendre conscience du potentiel du journalisme à avoir un impact. Depuis, elle s’efforce de raconter des histoires qui apporteront le changement aux gens et amélioreront leur niveau de vie.

Shadrack Odame, Ghana

Shadrack est un chercheur en médias et un professionnel de la communication. Il est titulaire d’un Master de l’Institut de journalisme du Ghana, où il a également occupé le poste de maître de conférences. Il a précédemment travaillé comme reporter pour Metropolitan TV et OXZY FM.

Son intérêt et son expérience en matière de journalisme et de recherche sur les médias lui ont fait prendre conscience de l’importance du journalisme d’investigation. Il vise à assurer la redevabilité des titulaires d’une fonction publique à travers ses reportages, car il estime que la charge publique est une occasion de servir et non d’être servi.

La plus grande joie de Shadrack sera de voir ses reportages provoquer des changements positifs dans la société et être mentionnés dans les débats sociaux.

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