La Police au Nigeria a détenu le rédacteur en chef du journal Order Paper, suite à une plainte criminelle portée contre lui par un politicien influent par rapport à un article publié par le journaliste.
La Division de l’Assemblée Nationale de la Police du Nigeria a détenu Oke Epia le 30 Juliet 2019 après qu’il ait répondu à une invitation de la police pour interrogation à propos de « fausse publication » par son organe de média.
L’invitation était sur la base d’une plainte de Tony Nwulu, un ancien membre de la Chambre des Représentants et candidat au poste de gouverneur lors des élections générales de 2019 au Nigeria.
Le journal a eu avant les élections générales de 2019, publié un article dans lequel certaines personnes en lice pour le poste de gouverneur et de gouverneur adjoint étaient profilées.
En profilant Tony Nwulu, le journal a prétendu avoir des informations sur des « fonds disparus et des projets » dans le budget 2016 de la circonscription de Nwulu, et d’ajouter que le journal l’a contacté mais n’a reçu aucune réponse.
Suite à la publication, Epia a reçu une invitation de la police pour répondre à quelques questions relatives à la publication. Après avoir été détenu pendant sept heures, il fut relâché.
Cependant, à peu près dix-neuf médias et organisations de la société civile, y compris le partenaire national de la MFWA au Nigeria, International Press Centre (IPC) ont condamné la détention du rédacteur en chef comme un acte » d’harcèlement et une attaque sur la liberté de la presse ».
La MFWA condamne également la détention du journaliste comme une tentative visant à l’intimider et son organe de média. Nous lançons un appel à la police de gérer l’affaire de façon juste et professionnelle et de résister à la pression venant de l’ancien député d’abuser du droit du journaliste.
