Journalistes Locaux Interdits de Couvrir la Visite d’une Ambassadrice des Nations Unies à une Ecole

Les journalistes Nigérians qui ont fait le déplacement pour la couverture de la visite d’une Ambassadrice des Nations Unies pour la Paix, Malala Yousafzai, le 17 Juillet 2017 dans une école financée par l’UNICEF, se sont vus refuser l’accès par les officiels qui ont insisté sur le fait que les médias locaux n’ont pas été invités.

Les officiels de l’UNICEF au collège d’enseignement secondaire qui a été mis en place au camp des Personnes Déplacées de l’Intérieur (Internally Displaced Persons : IDP) à Maiduguri au Nord du Nigeria ont refusé l’accès aux journalistes locaux, sous prétexte que l’évènement n’est réservé qu’a quelques journalistes sélectionnés des médias étrangers.

“Nous avons des arrangements. Seuls les médias étrangers sont autorisés à avoir accès au lieu ou prendre des photos de Malala. Nous n’avons pas besoin des médias locaux’’ tels sont les propos rapportés de l’officiel.

Malgré les protestations vigoureuses d’une vingtaine de reporters de la presse locale, l’officiel de l’UNICEF n’a pas cédé.

L’un des journalistes s’est plaint du fait que l’UNICEF n’a pas reconnu à juste titre le travail des médias pour la publicité faite autour de l’arrivée au pays de l’ambassadrice des UN pour l’éducation des filles.

‘’Ils ont aimé lorsque nous faisions large publicité sur la visite de Malala dans le pays. Si en dépit de cela, ils nous interdissent de couvrir la visite de l’école, pourquoi ne l’ont-ils pas fait savoir clairement avant le jour-j ?’’ a demandé un reporter mécontent.

La MFWA considère que c’est inapproprié d’interdire les médias d’un évènement public à la dernière minute. Dans ce cas particulier, nous ne trouvons aucune raison pour laquelle les médias locaux ont été discriminés

Nous exhortons les autorités du Nigeria et de la sous-région à faire savoir d’avance leur décision toute fois qu’ils veulent exclure les médias des évènements publics ou restreindre l’accès à de tels évènements aux médias ou aux journalistes.

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