Lettre venant des tombes- des Gambiens assassinés écrivent à Président Jammeh

Aujourd’hui, le 22 Juillet, 2015, est le vingt et unième anniversaire du Président Jammeh au pouvoir. Pour célébrer cette journée, les nombreux gambiens assassinés sous le régime de Jammeh demandent la justice dans une lettre commune au roi d’Impunité de l’Afrique de l’Ouest. Ces victimes, qui en ont marre/sont fatigues d’attendre la justice, ont exprimé leur souffrance en l’absence de la responsabilité pour les violations de la Gambie sur les droits humains, y compris la liberté d’expression et la liberté de la presse.

S’il vous plait, reconnaitre leur angoisse en lisant leur lettre ci-dessous:

L’Union des Gambiens Assassinés

La Cimetière Central de Victimes du régime Jammeh

Banjul, Gambie

Le 22 juillet, 2015

Président Yahya Jammeh de la Gambie

Private Mail Bag

State House

Banjul, Gambie

 Monsieur le Président Yahya Jammeh, le Roi d’Impunité de l’Afrique de l’Ouest:

Vous ne pouvez pas nous avez reconnus. Vous ne pouvez pas savoir ou se rappeler nos noms. Pourtant, vous nous avez tués/revendique ; nous sommes ceux-ci qui avaient été torturé, avaient fait disparu et assassiné par votre régime. Peut-être on avait vu un autre visage au moment de nos  morts, mais nous le savons: c’était vous qui était responsable.

Nous étions les défenseurs de droits humains des journalistes, des étudiants, des militants; innocents dans l’ensemble. Ceux d’entre nous qui avaient nos cadavres retournés à nos familles, nous nous considèrerions chanceux; nos proches avaient mis fin avec respect à notre recherche. Ceux qui se sont morts en disparition souffrent plus, en regardant ceux qu’ils ont laissé derniers tenir à un espoir au-delà de l’espoir.

Aucun d’entre nous ne peut reposer en sachant que vos crimes contre l’humanité ont été et continuent à rester impunis.

Aujourd’hui, vous célébrez heureusement votre vingt et unième anniversaire comme/en tant que président de notre pays. Alors que les Gambiens regardent tristement en arrière sur deux décennies des abus violents et des répressions sous votre régime. Nous vous avons regardé comme vous avez serré la main au leader le plus puissant au monde et enveloppé vous-même avec le voile d’impunité. Nous avons vu la communauté internationale, y compris les organes de L’Union Africaine et même le propre corps de l’Afrique de l’ouest le CEDEAO, tourner un œil aveugle à vos abus et la rhétorique incendiaire.

Nous avons entendus la décision de la Cour de Justice de CEDEAO, décidé en faveur de vos victimes innombrables. Et nos âmes pleuraient comme vous continuez à ignorer ces décisions et comme le CEDEAO permet vous et votre gouvernement de violer nos souvenirs avec impunité.

Vous avez brisé nos corps, vous avez tenté de briser nos esprits avec votre mépris pour notre dignité et nos droits inaliénable. Mais nous refusons d’accepter que nos morts étaient insensées; aux noms de nos frères et nos sœurs qui s’expriment toujours contre vous et votre régime, nous croyons en un avenir juste.

Nous savons que votre régime en tant que le roi d’impunité de l’Afrique de l’Ouest ne durera pas pour toujours. Vous serez tenu responsable et vous paierez pour vos abus contre nos paroles, notre dignité et finalement nos vies et nos familles. Et ce jour-là, nous serons finalement en paix.

Nous attendons.

Les morts.

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