Guillaume Gbato réélu pour trois ans à la tête du SYNAPPCI, Glodé Francelin porté à la tête du SAAPPCI

Le 5ème congrès du Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) tenu le 07 avril à la Maison de la presse d’Abidjan (Plateau) a permis la réélection de Guillaume Gbato, pour un mandat de trois ans. Au total, 41 des 42 délégués présents ont porté leur voix sur le secrétaire général sortant, unique candidat en lice.

Depuis quelques mois, une crise ouverte déchire Guillaume Gbato et son adjoint, Glodé Francelin sur la tenue de ce congrès. La justice a tranché en faveur de Gbato.  « Pour cela, nous demandons que Guillaume Gbato et Francelin Glodé abandonnent les couloirs du palais de justice pour aller à la discussion. Nous souhaitons que le SYNAPPCI soit plus professionnel », a pour sa part recommandé le représentant du CNP, Domo Francis.

Guillaume Gbato qui a apporté son soutien aux agents de la RTI licenciés récemment et demandé la libération des journalistes détenus, a souhaité en outre que les autorités permettent le retour des agents des médias en exil. Il a également exigé le respect du protocole d’accord signé avec les patrons de presse (GEPCI) dont le moratoire prend fin en juillet 2012, concernant l’application de la convention collective. Le secrétaire général envisage au cours de ce mandat, ouvrir le SYNAPPCI aux médias publics.

Par ailleurs, Glodé Francelin qui avait officiellement démissionné du SYNAPPCI le 20 février et dont la radiation a été prononcée lors du congrès du SYNAPPCI, a créé le même jour (07 avril), le Syndicat autonome des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (SAAPPCI).  Trois candidats étaient en lice pour diriger cette nouvelle organisation, à savoir Glodé, Doumbia Balla Moïse (correspondant de Soir Info à Man) et Atta Etienne (journaliste au Démocrate). Les deux derniers cités se sont retirés de la course, permettant le plébiscite de Glodé Francelin, avec 98% des voix. Le premier secrétaire général du SAAPPCI compte « vraiment discuter avec le patronat pour l’amélioration effective des conditions de vie des journalistes qui n’est pas du tout enviable ».

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