Journal Attaqué, Poursuivi pour 1,8 Millions de Dollars US de Dommages

Les bureaux de FrontPageAfrica (FPA), l’organe de presse en ligne principale a été fermé tôt le 9 Avril 2018, et son personnel arrêté et amené par les sheriffs de la Cour des Lois Civiles à Monrovia.

L’incident est en lien avec une publicité d’un annonceur qui a été publié dans l’édition du 16 Mars 2018 du journal qui est devenu l’objet de poursuite diffamatoire.

Les plaignants M. Henry A.K.Morgan et Moses T.Konah prétendent qu’ils ont été diffamés par ladite publication et disent qu’ils ne sont pas autorisés à effectuer des transactions en relation avec ‘’Estate of Christine Morgan-Richards’’ dont ils sont les administrateurs.

Les plaignants réclament un montant de 500,000 US Dollars comme dommages spéciaux,  1, 000,000 US Dollars en guise de dommages généraux et 350,000 US Dollars comme dommages punitives contre le journal. En dépit du fait que le journal ait publié un avis rectificatif de l’annonce publicitaire le 23 Mars 2018 à la demande des avocats des plaignants.

Sept membres du personnel ont été entendus pour quelques trois heures par le juge Yamie Quiqui Gbeisaystaff et ont été libérés sous bon d’une caution de 350,000 US Dollars. Le Juge a aussi ordonné au Sheriff la  saisie des biens, y compris les véhicules, équipements et autres actifs du FPA contre la caution. L’organe de presse a cependant repris son travail plus tard dans la journée.

Le Directeur de publication de FPA, Rodney D. Sieh a dit à l’organisation partenaire national de la MFWA au Liberia, CEMESP, que l’acte est ‘’une chasse aux sorcièrex politiquement motivée’’. Le gouvernement a rejeté l’accusation.

La Press Union of Liberia a dit que le système judiciaire a puni l’organe de média avant de les avoir écouté et en appelle au Juge Suprême, Francis Saye Korkpor à intervenir.

La MFWA croit que l’approche judiciaire de ce cas a été étouffante et pourrait envoyer un signal paralysant aux médias. C’est intimidant qu’une affaire civile ait été traitée d’une  telle manière punitive. Cet incident renforces notre précédent appel au Président Weah de prioriser la décriminalisation des délits de presse au Liberia.

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