Nigeria: Un Magistrat Interdit aux  Journalistes de Couvrir une Audience Publique de Justice

Un magistrat présidant la Cour de Magistrature à Lagos, au Nigeria le 8 Février 2016, a ordonné de mettre à la porte de la salle d’audience des journalistes et leur a demandé une présentation d’une permission écrite avant d’avoir accès à la salle d’audience pour leur couverture médiatique.

Selon le ngrguardiannews.com, l’ordre du Magistrat, H.O.Amos, était venu en appui au greffier qui avait ordonné aux journalistes de sortir de la salle d’audience, quelques instants plus tôt.

Le récit relate ‘’immédiatement après que la cour s’est prononcé sur un cas présumé de vol d’une somme de £20,000, le greffier s’est approché des reporters en leur demandant s’ils étaient constitués parti civil dans l’affaire. ‘’

Lorsque les journalistes, tel que reporté, ont répondu qu’ils ne l’étaient pas, le greffier leur a ordonné de sortir. »C’est parce que je ne savais pas. Autrement je ne vous aurai pas autorisé l’accès. Les Journalistes ne sont pas autorisés à couvrir dans cette audience. » a crié le greffier, en ajoutant « Vous n’êtes pas les bienvenus.’’

Les récits rapportent que les journalistes ont insistés que la cour était un lieu public et par conséquent ils ont le droit d’y être. Pendant que les journalistes se disputaient avec le greffier, le magistrat  H.O.Amos qui a présidé l’audience, est sorti de son cabinet et a aussi ordonné aux journalistes de sortir de la salle d’audience.

« Ce que je dis est que ; pour que les journalistes entrent et couvrent mon audience, ils doivent apporter une approbation écrite de la part du Chef Greffier, autrement, vous n’êtes pas autorisés’’, le magistrat aurait dit. « Même si vous aviez eu à couvrir des audiences  dans cette cour pendant des années et des problèmes de ce genre ont été tranché, vous pouvez avoir accès à mon audience seulement  si  vous apportez une approbation écrite du Chef Greffier’’, a dit le Magistrat Amos.

Les journalistes en Afrique de l’Ouest font face à de nombreux obstacles dans l’exercice de leur devoir. Quelques fois ces obstacles  viennent des institutions  d’Etat qui devraient  plutôt être en train de protéger et de respecter les  journalistes dans leur travail. Les agents de sécurités, les tribunaux continuent d’être parmi les auteurs fréquents de ces violations.

La  MFWA exhorte les autorités judiciaires au Nigeria à intervenir et à assurer à ce que les journalistes ne soient pas humiliés par les officiels des tribunaux ni être interdits d’accès pour remplir leurs devoirs légitimes.

Partagez cette histoire!

Histoires liées