Le Président Yahya Jammeh a imposé une interdiction sur toutes formes de manifestations après l’élection présidentielle prévue pour avoir lieu le 1er Décembre 2016 dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest.
Le président a annoncé l’interdiction lors d’un rassemblement public lorsqu’il s’adressait à des milliers de sympathisants de son parti à Banjul le 29 Novembre.
‘’Il n’y a aucune raison de protester, parce que les élections qui vont se tenir ne peuvent être truquées, et, en aucun cas, nous n’autoriserons des manifestations’’ a déclaré le Président Jammeh.
L’avertissement du président était un simple rappel. L’ancien Ministre de l’Intérieur, Ousman Sonko a premièrement annoncé l’interdiction des manifestations post-électorales en Juin 2016. Le Ministre était direct et menaçant ; ʺLes manifestations de n’importe quelle nature ne seraient être tolérées ici. Si quelqu’un ose, cette personne le regrettera. Nous n’allons tolérer que 21 années d’énormes efforts de développement soient anéanties par quelques minorités.ʺ
Le régime de Jammeh a la réputation de la répression brutale de ses dissidents. En Juliet 2016, une Haute Cour a condamné 19 personnes à trois ans de prison chacun pour avoir ‘’manifesté sans autorisation’’. A propos, les 19 qui protestaient contre la mort en détention le 16 Avril du membre du parti United Democratic Party Solomon Sandeng qui faisait partie d’un groupe de personnes arrêtées pour avoir manifesté réclamant des réformes électorales.
