Journaliste Arrêté à la Pointe du Fusil

La Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) est profondément préoccupée à propos de l’arrestation du journaliste Jones Abiri par des personnes non identifiées à Yenagao dans  l’Etat Bayelsa.

Selon les journaux locaux, Abiri, l’éditeur du journal Weekly Source, a été maitrisé à la pointe du fusil et amené de force, le 30 Mars 2019,  par quatre hommes armés suspectés d’être des agents des Services de Sécurité d’Etat (SSS).

Jones Abiri était en compagnie de quelques-uns de ses collègues dans son bureau à Yenagoa lorsque les assaillants sont apparus. Les hommes armés, qui ont été reportés être venus à bord des véhicules Hilux et Prado noir SUV autour de 16 :30, ont amené par force le journaliste dans l’un des camions et sont repartis. Nul ne sait toujours pas où il se trouve.

« Deux hommes armés sont sortis des véhicules et sans se présenter, ont dit: « vous êtes en état d’arrestations » et ont commencé par le tirer dehors. Ils ont menacé de tirer sur quiconque essaient de les empêcher’’ a écrit dire Premium Times, d’un témoin oculaire.

C’est la seconde fois que Jones Abiri a été arrêté en l’espace de trois ans. Il avait été détenu sans procès jusqu’au 15 Août 2015, après qu’il fut arrêté en Août 2016 sur les charges de terrorisme par rapport à ses reportages sur les insurrections de Boko Haram au Nigeria. Un mois après sa libération, (13 Septembre 2019, un tribunal de haute instance d’Abuja a ordonné à l’Etat de payer au journaliste 10 million de Naira (à peu près 27 500 Dollars US) pour dommages et réparations. La décision faisait suite à un plainte déposée par l’activiste et avocat des droits de l’homme; Femi Falana, le 3 Juillet 2018 qui demandait 200 million de Naira (à peu près 554 700 Dollars US) de dommages pour le journaliste.

La MFWA est profondément alarmée par l’arrestation d’Abiri, en particulier dans ces circonstances obscures de son arrestation. Nous exhortons les autorités à révéler où le journaliste est garde et de permettre un accès à ses avocats et familles. Nous appelons aussi le gouvernement fédéral et les autorités de l’Etat de Bayelsa à garantir sa sécu

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