Alerte Benin: La police tire la grenade lacrimogène sur les manifestants, en arreste quelques uns

 Le 6 Mai, 2015, les agents de police et les gendarmes ont tiré la grenade lacrimogène sur des manisfestants a Cotonou.

Le correspondent de la MFWA au Benin a rapporté que des membres de l’opposition et de la société civile ont organisé une marche pour protester la tentative d’arrestation contre un deputé, tentative qui a eu lieu le 6 mai, au domicile du deputé à Cotonou.

Un ancient ministre dans le gouvernement du Président Yayi Boni qui est par la suite passé à l’opposition, Azannaï est consideré comme un allié de Patrice Talon, l’homme soupconné d’être le commanditeur d’une tentative d’empoisonnement contre le président Yayi. Azannaï serait aussi opposé à une éventuelle modification de la constitution pour permettre au président de briguer un troisième mandat.

Selon le correspondent, les agents de police et les gendarmes ont empeché les manifestants de se regrouper au lieu de rassemblement du Carrefour Étoile Rouge

Les manifestants ont décidé de se rendre dans les locaux de CANAL 3 pour y faire leur déclaration. Mais les policiers et les gendarmes les y ont poursuivis et ont tiré plus de gaz lacrimogene dans les locaux de la chaîne de télévision et les environs. Les forces de l’ordre ont par la suite arrêté quelques manisfestants et ont saisi leurs voitures.

 “Cependant, on ignore le nombre exact de manisfestants arrêtés.  La police declare avoir arrêté 14 personnes, alors que les organisateurs de la manifestation estiment que 30 manifestants ont été arrêtés,” précise le correspondent de la MFWA.

Selon le correspondent, 14 personnes arrêtées ont comparu devant le procureur de la république du tribunal d’instance de Cotonou, le 7 mai. 7 personnes parmi les manifestants arrêtés seraient amenés au centre de détention civil de Cotonou.

Force est de préciser que le ministre de l’Intériuer avait interdit la manifestation, alors que le maire de Cotonou l’avait autorisée. La MFWA condemne cette attaque contre des manisfestants qui ne faisaient qu’exercer leur droit civil et humain. Nous invitons le Président Yayi à ordonner les agents de police et les gendarmes de respecter le droit de se rassembler et de manifester au Benin.

Partagez cette histoire!

Histoires liées